Your cart
Il n'y a pas d'article dans votre panierDans un crissement caractéristique, le train s’immobilise. Le flot de voyageurs pressés se dirige vers la sortie et les escaliers. Je m’arrête quelques instants pour contempler cette gare construite par l’architecte Marius Toudoire pour l’Exposition Universelle de 1900. Elle symbolise le faste architectural et la richesse culturelle de la Belle Époque.
Mes yeux se posent alors sur une enseigne bien connue au premier étage : le Train Bleu. Café et gourmandises s’immiscent dans mon esprit et me font bientôt pousser les portes de cet établissement de légende, rebaptisé ainsi en 1963 en hommage au mythique train de luxe Paris-Vintimille qui desservait la Côte d'Azur. Assis à une table centrale, sirotant mon café crème, j’admire les salons ornés de dorures, de boiseries sculptées, de lustres imposants et de 41 grandes peintures murales. Un véritable instant de bonheur pour débuter mon voyage dans la capitale française.
Je quitte la gare non sans avoir admiré la majestueuse Tour de l’Horloge, inspirée de celle de Big Ben à Londres. Ses quatre cadrans m’indiquent qu’il est 9h30. Je pars alors vers la Seine que je traverse au Pont d’Austerlitz en direction du Jardin des Plantes.
Le temps est lumineux mais couvert sur la capitale, et j’espère secrètement que les nuages matinaux se dissiperont pour laisser les rayons du soleil réchauffer cette journée d’avril. Après quelques déambulations dans le Jardin des Plantes, je reviens en bord de Seine pour remonter vers le Quai de la Tournelle. C'est un point d'observation idéal pour admirer les péniches, les bateaux-mouches et l'activité fluviale.
J’entre déjà dans le Paris historique puisque j’apprends que ce nom, Tournelle, provient de « la Tournelle », une ancienne tourelle de défense qui faisait partie de l'enceinte de Philippe Auguste. Cette tour, située près de l'actuel Pont de la Tournelle, protégeait l'entrée de la ville et fut détruite au XVIIe siècle. Ce quai est l'un des lieux emblématiques où l'on trouve les célèbres bouquinistes de Paris. Le long de la Seine, leurs boîtes vertes caractéristiques s'ouvrent pour révéler une mine de livres anciens et d'occasion, de gravures, d'affiches et de magazines. Encore fermés à cette heure, je traverse et arrive à ma première destination : la Boutique Tréca Quai de la Tournelle.
Je rencontre Eva qui, après un accueil enjoué, me parle avec passion de son quartier puis de son métier, de ce savoir-faire que la marque perpétue depuis près de 90 ans. Eva s’enquiert de mes besoins en literie et évoque alors les ressorts ensachés, composants du matelas qui assurent un soutien optimal durant la nuit. Elle me présente deux matelas, chacun avec une suspension brevetée Tréca, l’Impérial Air Spring et l’Impérial Pullman.
Je sens déjà que l’un de ces matelas pourrait bien être mon compagnon pour les années futures mais mon voyage ne fait que commencer.
Je m’autorise un petit détour par l’île de la Cité et la Cathédrale Notre-Dame de Paris où j’admire, quelques instants durant, ses façades sculptées, ses arcs-boutants élancés, ses gargouilles et ses rosaces. Quel plaisir de la voir de nouveau resplendissante ! Je poursuis ma balade et retraverse la Seine au Pont Neuf pour me perdre dans le quartier de Saint-Germain des Prés.
Ses ruelles étroites et pavées m’incitent à la flânerie et je passe de galeries d’arts en boutiques de luxe, d’épiceries fines en bistrots typiques. Je m’émerveille devant les Deux-Magots et le Café de Flore, ces institutions qui ont accueilli les plus grands intellectuels, écrivains et artistes du XXe siècle, tels que Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Albert Camus, Ernest Hemingway, Boris Vian ou Jacques Prévert.
Après plus d’une demi-heure de marche, j’arrive à la célèbre avenue de la Bourdonnais, située dans le quartier du Gros-Caillou, à mi-chemin de l’hôtel des Invalides et des jardins de la Tour Eiffel.
Ici, l’ambiance est différente : c’est un quartier chic et résidentiel, avec des immeubles haussmanniens élégants qui côtoient des immeubles des années 1930, souvent de grand standing, dotés d’appartements spacieux et de balcons. Au numéro 103, la Boutique Tréca Bourdonnais étale sa devanture blanche et, derrière sa vitrine impeccable, les lits luxueux et colorés. Je suis accueilli d’un grand sourire par Khellaf qui me propose une bouteille d’eau fraîche bien appréciable après ma promenade matinale.
Après m’avoir interrogé sur mes habitudes de sommeil et mes souhaits en termes de literie, Khellaf me parle des nombreuses collections Tréca : Impérial, Couture, Paris, Impérial Prestige, Platinum. J’apprends que les matelas de ces collections sont tous fabriqués en France, soit dans les ateliers historiques de Reichshoffen, soit à Mer, non loin du château de Chambord. Chacun peut ainsi trouver le matelas qui lui correspond, d’autant que l’on peut également choisir, pour chaque matelas, sa fermeté idéale. Décidément, cette marque me ravit davantage à chacune de mes visites.
Je salue Khellaf et le remercie pour son temps, avant de partir en direction du Champ de Mars pour admirer, tel un symbole, la Dame de Fer qui dresse fièrement ses 312 mètres de fer puddlé devant moi. C’est déjà l’heure du déjeuner, je choisis alors le restaurant Francette, installé sur une péniche, depuis lequel je peux continuer d’admirer la Tour Eiffel à travers la verrière.
Après cet excellent déjeuner sur la Seine, je repars à pied par le pont d’Iéna jusqu’à la place du Trocadéro en traversant les jardins éponymes. Gravir la colline de Chaillot me permet de prendre de la hauteur et d’admirer, une dernière fois, la Tour Eiffel. Je remonte alors l’avenue Paul Doumer et arrive dans le quartier très prisé de La Muette, réputé pour son cadre de vie élégant, son ambiance résidentielle et ses nombreux espaces verts.
Le quartier tient son nom d'un ancien château royal, le « Château de la Muette ». L’avenue Paul Doumer s’appelait d’ailleurs « avenue de la Muette » jusqu’en 1932. Elle fut renommée en hommage au président de la République française Paul Doumer, assassiné la même année. Le quartier est caractérisé par de beaux immeubles haussmanniens, des hôtels particuliers élégants ainsi que de nombreuses ambassades étrangères. Au numéro 93, après la façade végétale de la Grande Épicerie de Paris, je découvre la charmante Boutique Tréca Passy La Muette.
Je pousse la porte et Ivan vient à ma rencontre. Autour d’un café, je lui raconte ma recherche du matelas idéal et mon attrait pour la marque Tréca. Il me présente sa boutique et ses literies, entourées de plusieurs œuvres d’art du peintre Alain Chevrette.
Ivan insiste particulièrement sur la fabrication des matelas, avec des matières naturelles assemblées par le capitonnage manuel, une opération consistant à traverser plusieurs couches de matières avec une aiguille pour les assembler sans colle. Ici, je découvre également des têtes de lit originales, aux tissus variés.
J’avais déjà repéré cette spécificité dans les boutiques précédentes, et Ivan me confirme que c’est l’un des aspects de l’Art de la Chambre promu par Tréca. Ce métier de tapissier-décorateur permet d’intégrer sur les sommiers et têtes de lit n’importe pratiquement quel tissu ou cuir pour faire correspondre l’esthétisme de la literie à celui de la chambre. Il m’indique que le lit devient alors la pièce maîtresse et, au-delà du repos et du confort qu’il procure chaque nuit, il cristallise le regard telle une œuvre d’art.
L’Art de la Chambre. Je comprends alors mieux ces quatre mots à valeur d’apophtegme.
Une petite heure de marche m’attend jusqu’à ma prochaine destination, dans le 8e arrondissement.
Je prends la direction nord-est et, via la rue de la Pompe - qui doit son nom à la pompe qui alimentait en eau le Château de La Muette -, je rejoins l’avenue Victor que je remonte jusqu’à la Place de l’Étoile. Quelle frénésie autour de l’Arc de Triomphe qui accueille pas moins de douze avenues, dont les mondialement célèbres Champs-Élysées. Je poursuis alors plein est et arrive rue du Faubourg Saint-Honoré, quartier emblématique synonyme de luxe, de haute couture, de diplomatie et d'histoire.
Le terme « faubourg » signifie "fors le bourg" (hors du bourg). En effet, la rue du Faubourg Saint-Honoré était à l'origine un chemin qui s'étendait au-delà de l'ancienne église Saint-Honoré et du mur d'enceinte de Paris (l'enceinte des Fossés Jaunes). Ce quartier n’est pas pour me déplaire : depuis cet imposant hôtel particulier du XVIIIe siècle qu’est le Palais de l’Élysée jusqu’aux palaces parisiens comme le Bristol, c’est le Paris de prestige que je découvre : des bâtiments aux façades élégantes, souvent dotés de jardins intérieurs somptueux et d'une décoration intérieure raffinée, alliant le luxe classique et des touches contemporaines.
Le Faubourg Saint-Honoré est l'une des rues commerçantes les plus luxueuses du monde. Les vitrines des grandes maisons de mode (Chanel, Hermès, Lanvin, etc.), de joaillerie, et d'accessoires sont de véritables œuvres d'art, reflétant le savoir-faire et l'esthétique du luxe français. Au numéro 182 se dresse fièrement la vitrine de la Boutique Tréca Faubourg Saint-Honoré.
« C’est le quartier Saint-Honoré que je préfère. Ce quartier est entièrement lié à l'histoire. Vous y trouverez la maison de Robespierre, l'ancienne boutique du coiffeur de Napoléon et bien d'autres. »
Jean-Charles de Castelbajac
Créateur et designer français
Cette boutique luxueuse, sur deux étages, m’ouvre ses portes et c’est Alexis, le responsable de la boutique, qui m’accueille. Je remarque déjà, les yeux écarquillés, le lit à plusieurs matelas qui trône derrière la vitrine. Il se nomme Auguste, illustre tel le premier empereur romain. Alexis m’explique que ce lit fait partie des éditions de prestige de la maison Tréca. Sa boutique possède également le matelas Airelles, sur lequel les hôtes du Grand Contrôle au château de Versailles peuvent dormir, ou encore le Balzac, qui équipe le relais-château du même nom à quelques encablures de là.
Au-delà de ces exclusivités, je retrouve les autres collections-phares et notamment la collection Paris. Alexis m’explique que le matelas possède une face hiver et une face été, dotées chacune de matières naturelles spécifiques (lin d’un côté, laine de chameau de l’autre) pour convenir aux différentes saisons. Ébloui par tant de beauté et de luxe, je quitte cette boutique sur un petit nuage.
Quelques pas plus loin, 17 heures approchant, une pâtisserie traditionnelle attire mon regard : bien que mon cœur balance avec le célèbre et local Saint-Honoré, je fonds pour le non moins célèbre Paris-Brest, en hommage à la course cycliste.
Plus loin, poussé par ma passion pour l’Égypte Ancienne, je tourne à droite en direction de la Place de la Concorde et admire l’Obélisque de Louxor, bloc de granit rose de 23 mètres de haut couvert de hiéroglyphes. Je remonte alors par le Boulevard des Capucines jusqu’à l’Opéra Garnier, dont le style éclectique est un parfait exemple de l’architecture du Second Empire.
Quelques minutes plus tard, j’arrive enfin en vue de la place des Victoires, au centre de laquelle trône la statue équestre de Louis XIV, symbole de la puissance et du rayonnement du Roi-Soleil. Cette magnifique place circulaire du 2e arrondissement est bordée d'immeubles uniformes aux façades élégantes, conçues par l'architecte Jules Hardouin-Mansart. Tout le quartier est l'un des hauts lieux de la mode et du luxe à Paris. La rue du Mail notamment abrite de nombreux éditeurs de tissus d'ameublement et des maisons de tissus haut de gamme.
C’est dans ce cadre privilégié qu’a élu domicile la Boutique Tréca Place des Victoires.
Plus intimiste, cet écrin n’en est pas moins un digne représentant de la famille des 5 boutiques Tréca à Paris et parachève mon voyage. Marie, l’experte de la boutique, m’oriente vers le matelas qui a retenu mon attention au fur et à mesure de mes pérégrinations : le matelas Paris-Vienne-Venise, dont le nom est issu du trajet du mythique Orient-Express. Une apothéose pour le voyageur que je suis.
Marie m’indique que je peux également choisir le tissu qui habillera le sommier et la tête de lit. Au-delà des expositions du magasin, ce sont des dizaines de liasses suppéditées par les nombreux éditeurs locaux dans lesquelles je peux choisir selon mes goûts. C’est finalement un magnifique tissu vert de la maison Pierre Frey qui couvrira ma future literie.
À Paris, chaque boutique Tréca possède son caractère. Elle s’intègre à merveille dans son quartier et offre à ses clients une immersion complète dans le savoir-faire artisanal de la marque.
Sur le Quai de la Tournelle, je suis parti à la recherche d’un Trésor, avant d’être conquis à Bourdonnais par cet incroyable Raffinement, puis d’éprouver à La Muette, devant tant de beauté, une inénarrable Émotion, continuer sur cette route de la literie de luxe et rencontrer au Faubourg Saint Honoré, le Confort ultime, enfin découvrir Place des Victoires grâce à une myriade de tissus, l’essence même de cet Artisanat français.
T
comme
Trésor
R
comme
Raffinement
E
comme
Émotion
C
comme
Confort
A
comme
Artisanat
Trésor, Raffinement, Émotion, Confort, Artisanat, voilà qui résume bien Tréca finalement. Un voyage aux confins du rêve et de la réalité, une immersion dans le luxe le plus pur où chaque instant n'est que délectation et émerveillement, qui s’achève par une nuit d'absolue plénitude et de sérénité dans un relais-château parisien d'exception, naturellement sublimée par le confort d'un matelas Tréca.
Texte : Julien Gavenc
Images : Studios Érick Saillet, Tréca, Freepik, Pixabay
Vidéos : Vincent Vareilles
Les marques citées dans cet article appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
Catégories :
Notre configurateur de projet literie
Découvrez une nouvelle façon de personnaliser votre espace de sommeil avec le configurateur Tréca !
Créer ma literie